Les différentes catégories de cigarettes électroniques – Confirmés

Nous entrons là dans une catégorie accessible aux vapoteurs les plus exigeants et à ceux qui possèdent de très bonnes connaissances techniques sur l’ensemble du matériel utilisé dans la vape. Cela va du fonctionnement des accus avec leur limites à ne pas dépasser pour vaper en toute sécurité, à la compréhension du fonctionnement des différents types d’atomiseurs (RTA, RDTA, Squonk, simple, double voir multi résistances), à la fabrication d’une résistance suivant le type de vape que vous recherchez, du fil de résistance utilisé (matériaux, façon de tresser le ou les fils pour avoir plus de vapeur ou de saveur), à l’assimilation de la loi d’ohm pour ne pas franchir les limites de sécurité, bref, à toutes les connaissances sur le matériel et de la façon dont il fonctionne.


By Troubinou

Il n’est pas nécessaire de posséder un master en physique quantique pour en arriver là, mais l’expérience, la curiosité et l’investissement personnel seront obligatoires si vous voulez maîtriser le sujet.

Cependant rassurez-vous, la très grande majorité des vapoteurs ayant arrêté de fumer grâce à la vape ne possèdent pas ce niveau qui n’apporte rien de plus que l’envie d’aller jusqu’au bout de l’expérience.

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3 -1 Les box squonk

Désignée également comme squonker-box ou squonker, c’est son principe de fonctionnement qui distingue cette catégorie de box des autres matériels . Contrairement aux autres box, elles accueillent non seulement l’accu et l’électronique qui leur assurent les mêmes possibilités que les autres box, mais aussi le « réservoir » contenant le liquide.

Si cette catégorie de box est réservée aux vapoteurs les plus expérimentés, ce n’est pas qu’elle soit plus compliquée que les autres box à utiliser, mais parce qu‘elle accepte un seul style d’atomiseur : le dripper. Cet atomiseur particulier ne possède pas de réservoir et doit être équipé d’un coil (la résistance) que l’on doit concevoir soit même ou acquérir préfait. Lorsque le dripper est équipé d’une connectique possédant un passage pour le liquide, qu’on appelle le « pin squonk », il est alors possible de l’associer avec une box squonk.

Le réservoir se trouvant dans la box squonk est généralement en silicone ou en plastique souple. Pour alimenter l’atomiseur en liquide, il suffit de presser ce réservoir qui fera remonter le liquide à travers le pin squonk du dripper permettant ainsi au coton d’être alimenté.

Ce principe d’alimentation en liquide est le plus courant, mais il peut aussi être sous forme d’un bouton ou d’un levier à pousser qui actionne une petite pompe située entre ce dispositif et le réservoir, comme sur un flacon de distributeur de savon liquide. De même, les premières box squonk avec une alimentation automatique sont apparues en 2019. Fonctionnant sur le principe du contrôle de température, la box détecte l’assèchement du coton et envoie automatiquement grâce à une petite pompe électrique une petite quantité de liquide. Le principe est encore un peu perfectible, mais nul doute qu’il deviendra parfaitement fiable rapidement.

3 – 2 Les box à base de chipset DNA

Les constructeurs peuvent développer eux-mêmes la partie électronique et logiciel (firmware) de leur matériel, ou acheter l’ensemble à une société tiers. La société Evolv fait partie de celles qui se sont concentrées sur cette partie électronique en livrant une solution complète: le DNA.

Cette électronique DNA est l’une des plus performantes qui existe et est accompagnée d’un logiciel qui se nomme Escribe. Il permet à l’utilisateur de pouvoir modifier à partir de son ordinateur toutes les caractéristiques de sa box. Inutile de dire qu’il faut parfaitement connaître le fonctionnement d’une box et de tout ce qui l’entoure, puisqu’il permet non seulement de sélectionner quels paramètres afficher ou de modifier le thème graphique avec vos propres menus et écrans, mais surtout de régler soit même la gestion de la puissance délivrée, du mode de contrôle de température et bien plus encore.

Le DNA est en perpétuelle évolution et régulièrement, de nouvelles versions apparaissent. Le prix à payer pour les constructeurs qui intègrent cette solution représente un coût non négligeable qui se répercute sur le prix de vente du matériel, il n’est donc pas étonnant de voir que les box possédant cette électronique sont plus onéreuses que les autres. C’est la contrepartie de l’excellence.


3 – 3 Les box et mod mécaniques

De tous les différents matériels qui existent, les box et mods mécaniques sont les plus délicats à appréhender. Le terme « mécanique » est attribué à ce matériel en l’absence de toute électronique, ce qui en fait une catégorie bien particulière.

Que ce soit sous l’apparence d’une box ou d’un mod tubulaire, il n’est composé que d’une enveloppe structurelle dans laquelle on insère un accu, et n’est équipé que d’un switch pour faire contact pour vaper et d’un connecteur sur le dessus pour y placer un atomiseur. Il ne peut pas y avoir plus basique, c’est pourquoi il passionne encore beaucoup de vapoteurs.

L’avantage de ce type de matériel est assurément sa fiabilité. Mis à part peut-être de l’oxydation qui peut apparaître au niveau du switch ou du ressort de ce dernier qui peut perdre un peu de résistance, aucune autre panne n’est possible.

Le second avantage est sa simplicité d’utilisation. Il n’y a qu’à installer un atomiseur dessus et appuyer sur le switch.

Enfin, dernier point en sa faveur, toute l’énergie de l’accu est transmise directement à la résistance et uniquement lorsqu’on s’en sert. Avec une box électronique, sa consommation est permanente même si elle est très faible lorsqu’elle se trouve en veille. Toujours avec une box électronique, lorsque vous l’utilisez, une partie de l’énergie est destinée à l’électronique pour assurer les réglages, mais surtout à l’écran. Avec un mod ou une box mécanique, c’est la totalité de l’énergie qui sert à la résistance d’où une autonomie un peu plus importante.

En contrepartie, un « méca » comme on les surnomme, possède des inconvénients qui pour certains peuvent êtres rédhibitoires.

Le premier de tous concerne la sécurité. Étant dépourvu de toute électronique, il n’y en a aucune sécurité possible et la résistance est en contact direct avec l’accu. Si vous commettez une erreur de montage de résistance, vous allez vite vous en rendre compte. Il n’existe pas de sécurité non plus pour l’accu en cas de surchauffe, de mauvais contact dû à son enveloppe qui peut être abîmée à un endroit, et encore moins concernant sa limite de décharge qui pourrait le rendre inutilisable s’il elle venait à être trop basse.

Le second inconvénient concerne l’absence de régulation de l’énergie. Sur une box électronique, si vous souhaitez vaper à 30W la box sortira cette puissance jusqu’au moment ou l’accu arrivera à sa limite basse et ce, quelle que soit la valeur de la résistance. Sur un méca, il n’y a aucun contrôle et vous vapez à la puissance qui est définie par la valeur de la résistance et de l’énergie restant dans l’accu. Cela indique donc que lorsque l’accu est entièrement chargé la puissance restituée est au maximum et qu’elle diminue progressivement au fur et à mesure que vous vapez.

C’est donc à vous de déterminer la valeur de la résistance par rapport à votre vape, mais aussi en fonction des capacités de l’accu. Si vous vapez à 20W à peu près n’importe quel accu pourra servir, mais si vous aimez la vape puissante à 70W, assurez-vous de choisir un accu capable d’encaisser une décharge aussi importante.

Pour arriver à réaliser un montage correct, il vous faudra vous intéresser fortement à la loi d’ohm qui est une formule mathématique permettant de calculer la puissance de vape en fonction de la résistance de votre montage en ohm et la tension de votre batterie en volts. Cette formule est surtout très importante pour calculer l’intensité exprimée en ampères que vous allez demander à votre accu en fonction de la résistance de votre montage. Plus cette résistance est faible plus vous allez vaper à une puissance élevée, ce qui demandera à l’accu plus d’intensité (A). Pour vous aider, il existe de nombreux calculateurs en ligne dont celui de Steam Engine qui propose également d’autres options (http://www.steam-engine.org/ohm).

Bien entendu, pour faciliter les choses, chaque accu possède ses propres caractéristiques qui par ailleurs ne sont pas toujours indiquées sur son enveloppe, voire parfois erronées. Vous devrez donc veiller à ne jamais aller au-delà de l’intensité maxi supportée par votre accu sous peine de le voir surchauffer et dégazer. Des sites ou blogs spécialisés sur Internet dans ce domaine fournissent de nombreuses informations, le plus connu d’entre eux reste celui de Mooch (https://www.e-cigarette-forum.com/blogs/mooch.256958/) qui est en anglais.

Comme vous pouvez le constater, le méca est tout ce qu’il y a de plus simple en apparence, mais à l’utilisation, c’est exactement le contraire.