Présentation de l’Ijust 3 Pro

Il y a un peu plus d’un an et demi, Eleaf sortait le kit iJust 3 associé à l’excellent clearomiseur ELLO Duro. Ce kit allait devenir l’une des références des plus appréciées pour les vapoteurs recherchant la simplicité d’utilisation et la puissance de vape. Bien évidemment, la concurrence n’a pas tardé elle aussi à investir ce créneau et il était temps qu’Eleaf remette les pendules à l’heure avec cette version 3 Pro. À première vue, on pourrait penser qu’il s’agit d’un simple relookage, mais ce n’est qu’une apparence qui cache beaucoup plus que cela…

By Stekit

Une iJust 3 peut en cacher une autre

Pour ceux qui ne connaisse pas le kit iJust 3, et afin de mieux appréhender cet article, je vous invite dans un premier temps à regarder la petite vidéo de Seb qui le présente en détail.

Maintenant que vous savez tout sur cette version 3, voyons voir les similitudes et les points qui diffèrent par rapport à cette nouvelle version, la 3 Pro. Bien entendu, le clearomiseur ELLO Duro étant le même, seule la batterie est concernée par ces points.

“Ce kit allait devenir l’une des références des plus appréciées pour les vapoteurs recherchant la simplicité d’utilisation et la puissance de vape”

Concernant l’aspect esthétique :

  • Elle est un peu plus grande en passant de 86 mm à 98 mm
  • La grandeur évoluant, son poids évolue lui aussi de 100g à 107g, ce qui reste tout de même léger vis-à-vis de la puissance délivrée qui est toujours de 3000 mAh
  • Le diamètre est le même avec 25 mm
  • Le motif n’est plus tout à fait le même, mais il reste dans l’esprit avec un pattern géométrique avec la même qualité de gravure qui lui assure une bonne prise en main.
  • Dans le même esprit, la forme du bouton de feu change elle aussi.

Pour ce qui est des fonctionnalités, c’est ici que l’on trouve les plus gros changements :

  • Concernant le bouton de feu, il possède toujours une petite LED de couleur tout autour qui indique la charge restante de l’accu, mais au lieu d’indiquer la charge restante sur 4 niveaux, elle est répartie sur 3 niveaux. Lorsque la LED est verte, le niveau se situe entre 100 et 60 %, bleu entre 59 et 20 % et rouge pour moins de 20 %.
  • La prise micro-USB fait place à une prise de type USB-C, format qui se généralise de plus en plus sur divers appareils mobiles. Moins fragile, il n’y a pas de sens pour connecter le câble et elle permet de recharger la batterie interne plus rapidement. Ainsi, la charge complète de l’iJust 3 Pro se fait en seulement en 1h30 ! Bien entendu, cela n’est possible que si la source permet de délivrer cette puissance, ce qui souvent n’est faisable qu’avec un chargeur mural ou un chargeur externe d’accus performant possédant un port USB.
  • Si la batterie est toujours de 3 000 mAh, la puissance qu’elle permet de restituer perd 5 W pour passer à 75 W. Cette petite perte de puissance ne change pas grand-chose et reste tout à fait suffisante pour la grande majorité des résistances.


Globalement, la qualité de fabrication et d’assemblage de l’iJust 3 Pro est irréprochable. Les matériaux sont de qualité, le bouton de feu est agréable à l’utilisation et le point d’appui pour le déclenchement peut se faire sur l’ensemble de sa superficie. Il ne bouge pas d’un poil, le son produit lors de l’appui se montre discret et la LED qui l’entoure est bien visible.

Le filetage du connecteur 510 est fluide, le pin 510 monté sur ressort se montre ferme et je n’ai rencontré aucun problème de connectivité avec différents atomiseurs. Eleaf n’est pas une société débutante et maîtrise parfaitement sa production.

L’innovation majeure de l’iJust 3 Pro : la puissance réglable

Les points précédemment évoqués étant principalement des ajustements ou des changements cosmétiques, ils ne peuvent pas à eux seuls justifier la sortie de cette nouvelle version. Le plus gros changement concerne le mode de fonctionnement même de la batterie.

La version 3 possède une tension de sortie constante qui est calculée suivant la valeur de la résistance qui peut aller de 0,10 ohm à 3 ohms. Aucun réglage n’étant possible, tout ce que vous avez à faire et d’appuyer sur le bouton de feu pour l’utiliser. Ce manque de réglage permet une simplification au maximum de son utilisation, mais elle comporte cependant certaines limites.

Il existe des vapoteurs pour qui ce type de calcul automatique ne convient parfois pas, j’en fais moi-même partie. Les raisons sont diverses, en voici quelques-unes :

  • Avec une même puissance de restitution et une valeur de coil identique, la vape peut être différente suivant le type de coil utilisé. Cela vaut bien sûr pour un atomiseur reconstructible, mais aussi pour une résistance. Une vape 0,2 Ohm en simple coil est différente d’une vape en double coil, tout comme la nature du coil en elle même (simple fil, Clapton ou multi-fils).
  • Cela peut dépendre également de l’atomiseur. Certains restituent un hit prononcé et d’autres plus léger, certains possèdent un airflows important d’autres moins, l’emplacement du coil peut être en haut comme sur un RDTA ou tout en bas.
  • Les e-liquides ont eux aussi une importance. Le ratio PG/VG apportera plus ou moins de hit et de vapeur suivant leur constitution. Un arôme comme la menthe, par exemple, demande moins de puissance pour s’exprimer et une vapeur plutôt froide, alors qu’un e-liquide gourmand sera plus apprécié avec un peu plus de puissance et une vapeur un peu plus chaude.
  • Enfin, nous sommes tous différents et chacun à ses propres ressentis. Certains vapoteurs ne dépassent que rarement les 3,5 V, d’autres ne descendent pas en dessous de 4,0 V.


Ce ne sont que quelques exemples et on pourrait en parler sur trois pages. Tout cela est pour dire qu’une batterie à puissance automatique ne peut pas forcément convenir face aux attentes de chacun.